La Passe-Miroir 2- Les Disparus du Clairelune

Publié le par Josefa & Anaïg

Titre: La Passe-Miroir 2: Les disparus du Clairdelune

Auteur: Christelle Dabos

Éditeur: Gallimard Jeunesse

Genre: Steampunk, fantastique/fantasy

 

Résumé de l'éditeur:

«Fraîchement promue vice-conteuse, Ophélie découvre à ses dépens les haines et les complots qui couvent sous les plafonds dorés de la Citacielle. Dans cette situation toujours plus périlleuse, peut-elle seulement compter sur Thorn, son énigmatique fiancé ? Et que signifient les mystérieuses disparitions de personnalités influentes à la cour ? Ophélie se retrouve impliquée malgré elle dans une enquête qui l’entraînera au-delà des illusions du Pôle, au cœur d’une redoutable vérité.»

 

 

 

Mon avis:

 

       Vous avais-je écrit avoir adoré le tome précédent? Eh bien oui, mais ce n'est rien en comparaison avec ce dernier qui, même après trois lectures, continue de me hanter et de me bouleverser. Christelle Dabos obtient tout mon esprit pour avoir su se surpasser et nous offrir un second tome bien meilleur que le précédent, qui était pourtant génial.

      Elle creuse plus en profondeur dans cet univers, dans les personnages, qui nous révèle à tous une part sensible, un grand cœur qui nous attendrit. On suit les aventures de Ophélie le cœur battant, on sent les personnages se précipiter dans un précipice qui nous effraie mais, en revanche, on dévire les pages pour connaître le responsable des enlèvements, on veut percer l'identité de ce mystérieux «Dieu». J'ai adoré l'intrigue, que j'ai trouvé très bien construite, l'histoire était haletante et j'ai adoré y trouver le genre policier, ainsi que la découverte de la Cour, découvrir plus en profondeur la Citacielle ainsi que le Pôle en lui-même.

    Les personnages restent également mon gros coup de cœur: Ophélie continue de s'affirmer, elle a vaincu sa réserve, elle est forte. Thorn se révèle enfin, c'est le personnage qui m'a le plus attendri et touché, même si certains de ses choix m'ont passablement enragée (je me suis en effet énervée et je l'ai maudit, juste avant de pleurer de joie et de frustration pour ce livre). Berenilde n'est plus la peste du 1, elle devient vraiment une amie, une alliée et offre toute sa confiance à Ophélie. Archibald obtient également tout notre sympathie et on découvre enfin ce phénomène auquel on ne peut que s'attacher, qui est l'esprit de famille Farouk.

    J'ai de plus adoré retrouver la famille de Ophélie, très bruyante et affirmée, mais surtout joyeuse, le contraste avec les nobles du Pôle était saisissant et a créé quelques situations cocasses. Ils étaient une bouffée de fraîcheur, surtout pour l'imposante Sophie, mère étouffante de la petite brune à lunettes, ainsi que le personnage haut en couleurs, extravagant et très optimiste de Agathe. Ils ont amené de la gaieté au récit, avant que ce dernier ne prenne une tournure plus dramatique et sombre.

     J'ai vécu avec cette lecture. Énervement, admiration, respect, angoisse, méfiance, attendrissement, frustration, colère, émerveillement, haine, j'ai vécu et je pense que cette fin ne cessera jamais de me hanter. Cette première moitié de la saga est d'une beauté, et, même si j'ai maudit son sadisme, je l'admire également.

       Maintenant, j'attends la sortie du troisième tome qui risque également de me bouleverser, et qui, normalement, sera indéniablement un troisième coup de cœur car j'ai une entière confiance en l'auteure de Christelle Dabos, qui a su devenir mon écrivaine préférée.

 

 

Note: 10,25/10

 

 

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