La fille de Brooklyn

Publié le par Josefa & Anaïg

Titre : La fille de Brooklyn

Auteur : Guillaume Musso

Editeur : XO éditions

Genre : Thriller

 

Résumé de l’éditeur :

« Je me souviens très bien de cet instant. Nous étions face à la mer. 
L’horizon scintillait. C’est là qu’Anna m’a demandé :

« Si j’avais commis le pire, 
m’aimerais-tu malgré tout ? »

Vous auriez répondu quoi, vous ?
Anna était la femme de ma vie. Nous devions nous marier dans trois semaines. Bien sûr que je l’aimerais quoi qu’elle ait pu faire.
Du moins, c’est ce que je croyais, mais elle a fouillé dans son sac d’une main fébrile, et m’a tendu une photo.
–C’est moi qui ai fait ça.
Abasourdi, j’ai contemplé son secret et j’ai su que nos vies venaient de basculer pour toujours.
Sous le choc, je me suis levé et je suis parti sans un mot. Lorsque je suis revenu, il était trop tard : Anna avait disparu.
Et depuis, je la cherche. »

Mon avis :

         A force de voir ce roman partout, et d’entendre toujours parlé, souvent en négatif je l’avoue, j’ai finalement cédé à la tentation, curieuse que j’étais car je me méfie des fois des avis trop hâtifs, et ai emmené ce libre avec moi.

         Au début, j’étais un peu déroutée, attendant arriver ce thriller promis. Puis, après quelques chapitres, qui laissaient à l’histoire le temps de s’installer, le rythme a commencé à se faire plus soutenu, haletant, à mesure que les deux protagonistes, l’écrivain et son ami, un ancien policier, remontent la trace de la « fille de Brooklyn ». Et je ne pouvais plus lâcher ce livre.

         J’admire le grand travail de l’auteur au niveau du développement des personnages : ainsi, on éprouve de l’empathie pour chacun d’eux, d’autres provoquent en revanche du rejet. Mais on comprend les motifs de tous.

         Puis l’intrigue a été habilement traitée : compliquée, elle aurait pu être abordée de manière confuse mais tout était au contraire limpide.

         La plume de Musso, quant à elle, est assez sobre mais efficace. Les descriptions sont courtes mais elles suffisent à poser le décor, à se mettre dans l’ambiance, à s’imprégner de l’atmosphère du récit. J’ai d’ailleurs été touchée par le réalisme de l’histoire et la dimension politique m’a ravie, car c’est un thème auquel je suis très sensible.

         La fin, ensuite, était inattendue pour moi, j’en ai eu le souffle coupé, jamais je ne m’étais imaginé cela. Un renversement de situation bluffant. Quelle chute ! Musso a réussi ainsi à nous faire remettre en question la véracité des lignes qu’il nous a lui-même soumis, à douter de notre lecture-même. Mais cela reste réaliste.

         Finalement, je vais finir par la note d’espoir qui se dégage de ce roman, à laquelle je suis également très sensible. Ce roman mérite donc son succès, même si je comprends les personnes qui ne classent pas les romans de Musso dans la catégorie « grande littérature », mais après tout, la réception de l’art varie d’une personne à l’autre, tout n’est que subjectivité.

         En tant que plaisante lecture, je conseille ce roman.

8/10

 

Publié dans thriller, policier, Musso

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